Le domaine
« Terre provençale en Luberon »
Situé dans les Alpes-de-Haute-Provence, à la limite nord du département de Vaucluse, le domaine s’étire sur la rive droite des gorges d’Oppedette qu’il englobe en partie.
Dans ce canyon aux gorges calcaires impressionnantes que surplombe sur la rive gauche l’ancien village d’Oppedette, serpente la rivière du Calavon qui se jette dans la Durance aux portes de la ville de Cavaillon.
Long de plusieurs kilomètres et profond de 200m par endroits, le canyon ainsi que le domaine, sont inclus dans le périmètre du Parc régional du Luberon en même temps qu’ils appartiennent à la « réserve de biosphère Luberon-Lure », l’une des 669 réserves mondiales de biosphère de l’UNESCO.
« Le hameau : détente et partage »
Au cœur du domaine agricole, une ancienne bastide et ses dépendances forment un véritable hameau où visiteurs et stagiaires pourront faire l’expérience d’un séjour voué au repos, à la détente et au partage.
L’ensemble des bâtiments a bénéficié d’une restauration complète, dans le respect du style et des modes de construction traditionnels de la région. L’ancienne bastide et le bastidon qui la jouxte, sont principalement dédiés au logement, intégrant des espaces réservés à la restauration et à la détente. Un vaste pavillon d’eau et ses équipements annexes destinés au bien-être, complètent le plan du hameau. Un peu en retrait, sur une butte arborée, un second pavillon a été aménagé pour permettre l’organisation de divers types de rencontres, de stages et d’événements.
Si, à l’image des paysages environnants, l’ensemble des bâtiments qui forment le hameau, donne une impression d’austérité rustique, il n’en est rien des espaces intérieurs. Au sein de ces murs ancestraux, tout a été conçu pour le raffinement et le confort. Qu’il s’agisse des matériaux utilisés, de l’ameublement, des literies, des tissus et des étoffes ou des éléments de décoration, le parti-pris est celui à la fois du respect de l’environnement et d’un design moderne qui rime avec exigence et qualité.
« Pionnier en agriculture biologique »
Sur cet ample territoire, le domaine déploie un vallonnement de champs et de collines où sont développées des cultures adaptées à la fois au sol, à l’altitude et au climat. À perte de vue les sombres forêts de chênes séculaires et les touffes de chênes-vert alternent avec les ondoiements colorés de lavande dans le bourdonnement des ruches et le friselis des oliviers.
Ici le petit épeautre, cette céréale d’exception, retrouve toute sa noblesse d’antan avec son label IGP garanti Haute-Provence. Il côtoie les vergers de fruitiers (cerisiers, abricotiers, pommiers, etc.), les oliveraies, les champs de lavande et d’hélycrise (plus connue sous le nom d’immortelle), ceux de lentilles ou de pois chiches,entre autres productions.
Sur un territoire bénéficiant d’une certification environnementale, on ne s’étonnera pas que l’ensemble de ces cultures soit scrupuleusement développé sans la moindre utilisation de pesticides, de désherbants ou de tout autre produit phytosanitaire. Le domaine a ainsi fait un choix essentiel : celui de la qualité au détriment de la quantité. Cela permet d’offrir, outre un miel labellisé, des huiles essentielles ainsi qu’un petit épeautre bénéficiant du label AB qui identifie les produits issus de l’agriculture biologique.
Les bois et forêts qui couvrent le domaine bénéficient dans le même esprit, d’une gestion durable de façon à favoriser une réelle biodiversité, à maintenir une faune et une flore variées et de manière générale, à respecter scrupuleusement les processus liés aux écosystèmes.
« La parole au poète »
Ainsi, au fil de l’an, du lever du soleil sur les Alpes enneigées à son coucher sur le Luberon flamboyant, on redécouvrira la magie jubilatoire des miracles sans cesse renouvelés de la nature.
Qui mieux, encore une fois, que Jean Giono, le chantre de cette Provence éternelle, saura décrire le spectacle qui s’offre à la vue ? « Ici la montagne a la fragilité et la transparence d’une porcelaine à peine bleutée... Il n’y a qu’à regarder. Ne pas photographier, cela ne donne rien. Les spectacles rares ne se photographient pas. Rester immobile et écouter le vent. C’est tout. »